Il s'agit d'un design qui s'engage à rédiger une nouvelle "Charte d'Athènes", pour transcender la dimension anthropocentrique de la tradition occidentale, pour créer un concept d'hospitalité beaucoup plus ample, en entamant un nouveau chapitre de l'histoire de l'évolution de nos métropoles; en considérant celles-ci non seulement en tant que gisements architecturaux et infrastructurels, mais en tant que milieux favorables à la réalisation de nouvelles conditions de l'équilibre naturel et cosmique.
Dans cette modernité le design revêt une fonction essentielle par sa nature discontinue et par son métabolisme hybride: il utilise la technologie pour ses ressources esthétiques et l'esthétique pour ses apports technologiques...
Ce réseau n'unifie pas le monde, il l'envahit de molécules qui le débarrassent de ses vieilles incrustations. Par conséquent le design, par sa nature discontinue et expérimentale, représente non seulement un formidable creuset d'opportunités professionnelles; il est également la métaphore la plus achevée des espérances et des contraintes d'une société telle que la nôtre.
Par la "réversibilité" qui le caractérise aujourd'hui, le design engendre des bouleversements "irréversibles"; par sa nature et sa taille moléculaire, il met en place une nouvelle tectonique.
A mon avis ce type dintégration est similaire à la notre, les poissons comme les sauvages nont pas la vision du progrès. Ils vivent dans les cycles naturels, dans les transformations, mais ils nont pas une vision critique globale, complète, car il ny a plus, comme le disent les philosophes un espace extérieur, cest-à-dire aussi une alternative.